🗓 Le mois de lutte contre les inégalités hommes femmes au travail s’achève et pour autant si on a beaucoup communiqué le 8 mars autour de la Journée pour les droits des femmes, en cette fin de mois on ne voit pas grand-chose sur la lutte contre les inégalités hommes femmes au travail.

✨ Est-ce à dire que d’un coup de baguette magique, à coup de révélations et d’enquêtes les inégalités ont été gommées… comme par magie ? Bien sûr que non !

🥛 Si on regarde le verre à moitié plein, la situation s’améliore petit à petit, la législation et le changement de mentalités faisant leur chemin.

📊 Pour autant les chiffres parlent et interpellent :

➡️ En moyenne les hommes gagnent 12 % de plus que les femmes et à postes et expérience équivalents cet écart reste à 7 % (source APEC). Sur un salaire net de 2 000 €, cela représente 140 €, c’est-à-dire un petit caddy de courses ! 🛒 Dis comme ça, ça parle mieux non ? .🍽 À l’heure où le discours est celui de la sobriété, doit-on accepter de devoir manger moins, parce que l’on gagne moins du fait que l’on est une femme ?

Quant aux responsabilités qui sont confiées aux femmes, parlons-en ! 21 % des hommes cadres encadrent des équipes de plus de 10 personnes, . les femmes : seulement 12 %, quasiment deux fois moins !

🙄 Bien sûr, les adeptes du discours patriarcal diront que les femmes sont moins ambitieuses. Que néni !

📣 Lorsqu’on interroge les femmes cadres : 53 % veulent évoluer et seulement 16 % d’entre elles redoutent une promotion. Alors, cherchez l’erreur ! 🔍

Parmi les freins structurels observés, on relèvera :

🚧 Une reconnaissance et un soutien défaillants de la part du management

🚧 Une culture d’entreprise encore marquée par des stéréotypes sexistes

🚧 Des responsabilités familiales qui pèsent encore majoritairement sur les femmes😓 Bref ! On n’est pas sortis de l’auberge ! Les idées reçues sont les grandes gagnantes dans l’histoire !

📉 En revanche là où les femmes sont mieux loties que les hommes (ou presque…) c’est en fin  de carrière : Les femmes âgées entre 55 et 64 semblent un peu moins touchées par le chômage : 5,2 % contre 5,5 % que leurs homologues masculins, triste trophée me direz-vous. 🤔 Pourquoi ?

Parce qu’elles sont souvent davantage inactives sans être retraitées, davantage à temps partiel ou encore en sous-emploi.

💬 Bref… les inégalités hommes-femmes perdurent tout au long de la carrière et même une fois en retraite (voir mon article du 13/03/2024). C’est la loose !

🔁 On pourrait continuer encore un moment à égrener les inégalités… mais cela ne fera pas forcément avancer le schmilblick !

💡 Alors… une fois que ces constats sont posés… si on essayait de réfléchir pour faire de nos entreprises des lieux où il fait bon travailler et où chacun trouve sa place ?

🔢 J’entends souvent « oh mais dans notre entreprise tout va bien, on a un index égalité homme/femme de X %… ».OK… mais au-delà ces considérations arithmétiques, cela signifie-t-il pour autant que toutes les inégalités ont été gommées ?

🤔 Pas forcément.

❓ Quelles possibilités les salariés ont-ils de pouvoir concilier vie privée et vie professionnelle  ? 📌 J’ai bien écrit salariés au masculin car réflexion faite… ce serait continuer à s’engouffrer dans les stéréotypes genrés que de vous suggérer d’initier cette réflexion à la seule destination des femmes. La parentalité, les loisirs, la vie domestique : cela concerne tout le monde.

📉 66 % des cadres (hommes et femmes) demandent : 🕒 Des horaires plus encadrés

📵 Un droit à la déconnexion L’aspiration à plus de flexibilité concerne tout le monde : hommes, femmes, jeunes, vieux… Le travail, au prétexte que l’on est une femme, ne doit plus aujourd’hui être synonyme de temps partiel, de sous-emploi, de plafond de verre, de salaire inférieur… Et n’oublions

💡 N’oublions pas que la mixité, la diversité sont sources de performance pour nos entreprises.