C’est la part des jeunes de la Génération Z qui placent le sens au travail avant le salaire (Deloitte Global Gen Z Survey 2024).

Cette génération Z, celle que l’on fustige parce que “trop ceci ou pas assez cela”, sera la génération au pouvoir demain, que ce soit à la tête des économies ou des entreprises. Il est donc temps d’écouter ce qu’elle a à nous dire, car elle arrive avec un rapport au travail radicalement différent.

🫵🏼Elle ne se contente pas d’un travail : elle veut une mission. Elle refuse les discours vides et attend des preuves concrètes en matière de diversité, durabilité et équilibre de vie. Elle n’hésite pas à claquer la porte d’une entreprise qui ne correspond pas à ses valeurs. Pour elle, le travail n’est plus un sacrifice, mais un espace d’épanouissement.

💡 Et ceci n’est pas qu’une tendance RH, c ’est une lame de fond sociale, un marqueur sociétal.

🇲🇬Les émeutes qui se sont produites cette semaine à Madagascar retentissent brutalement dans mon esprit : une jeunesse nombreuse, souvent diplômée, mais sans perspectives professionnelles, sans reconnaissance, sans avenir… Face aux promesses qui ne sont pas tenues, la frustration explose.

💭 Que nous dit ce parallèle ?
Qu’il s’agisse de La Réunion, de Paris, de Tana ou d’ailleurs, les jeunes posent la même question

🫵🏼 “À quoi cela sert il de travailler si cela ne me permet pas de s’épanouir, de vivre dignement, d et d’avoir un futur ?”

Au-delà de l’émotion que ces émeutes suscitent, je trouve ces jeunes tellement inspirants par leur l’énergie et l’espoir d’un monde meilleur auquel ils aspirent.

Alors, à nous dirigeants, RH, managers, de construire des environnements de travail où la Génération Z n’est pas seulement tolérée, mais écoutée et prise au sérieux. Car c’est elle qui dessine déjà le monde du travail de demain. A nous d’accepter que le système dans lequel nous nous sommes construits et que nous leur imposons, trouve aujourd’hui ses limites et a besoin d’évoluer.

Valérie ROBERT
Dirigeante