Se former pour se transformer

Se former pour se transformer

🌟Aujourd’hui lundi 26 février c’est la journée internationale des contes de fées 🧚🏻‍♂️.  

Je vais donc vous partager ce qui m’anime dans ma vie de formatrice 🪄. Depuis plus de dix ans j’interviens à la  CCI de La Réunion sur les parcours diplômants en Ressources Humaines (du Bachelor au Master).

📖 Alors laissez moi vous raconter l’histoire des petites chenilles 🐛…

🌟Lorsque les jeunes arrivent en Bachelor pour y préparer un bac+3 ce sont de petites chenilles qui ne savent pas toujours à quoi cela les conduira 🧐. Mes petites chenilles tâtonnent, font comme elles peuvent pour comprendre où on veut les emmener sur ce chemin de l’apprentissage scabreux et difficile à appréhender 🎢, mais elles s’accrochent.

🌟Au bout d’un an, certaines choisissent de poursuivre et de s’inscrire en Master. Elles continuent alors à se développer sur le chemin de la professionnalisation. Elles expérimentent, réfléchissent, prennent de la hauteur, analysent… bref elles grandissent en compétences  au fur et à mesure que le parcours s’intensifie 💪🏻. Cette longue transformation est épuisante mais ô combien satisfaisante 🤗. Car en fin de deuxième année, la magie opère ✨✨. Mes petites chenilles se transforment en beaux papillons, avec de belles ailes bien colorées 🦋🦋🦋 prêtes à intégrer le marché du travail. Et pour certaines, qui étaient de petites chenilles que l’on n’imaginait pas voir se transformer, leurs ailes sont couvertes de paillettes multicolores.

Alors il vous a plu mon conte de fée ? Pour ce qui me concerne, c’est l’ADN même de ce qui me plait dans mon métier de formatrice. Passer le relais et voir les transformations opérer 🧚‍♀️

Alors si vous aussi, souhaitez cheminer sur le chemin de l’apprentissage et avez besoin d’être accompagné.e dans votre aventure… contactez nous, nous pouvons vous aider sur des thématiques RH et managériales.

Valérie ROBERT 🧚‍♀️

Certains sont réfractaires, d’autres la voient comme une belle opportunité mais qu’en est-il vraiment … que retenons -nous de tout ce qui a pu être fait ou dit jusqu’à présent ?

🌞 La semaine de quatre jours pour optimiser le temps de travail

La recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est devenue une préoccupation majeure pour bon nombre de salariés et d’ entreprises. Dans cette quête, la semaine de quatre jours apparaît comme une solution potentielle. Mais sa mise en œuvre varie en fonction de l’organisation du travail, des horaires appliqués et applicables ainsi que du cadre légal.

💬 Hum … pas si simple me direz-vous… certes la mise en œuvre de la semaine de 4 jours peut se révéler complexe mais rien n’est impossible et certaines entreprises l’ont expérimentée depuis 2020.

👉 Mais alors, que faut il faire pour y parvenir ?

En RH, comme dans beaucoup de domaines, une démarche ne peut être réussie que si elle est :
🚀 impulsée par la Direction et le Service RH,
🚀 préparée en amont de manière à anticiper les différents points de discussion.
Pour bien préparer cette démarche, il importe de prendre en compte un certain nombre de points.

👉 Les différentes formes d’organisation de la semaine à quatre jours en termes d’horaires

L’une des premières considérations à prendre en compte est la structure des horaires. Plusieurs modèles peuvent alors être envisagés en fonction des pratiques de l’entreprise

🤔 Première question qui tue… ou pas… Le volume horaire hebdomadaire ! L’idée est de savoir si on envisage de travailler le même nombre d’heures par semaine, avec pour conséquence d’augmenter le volume horaire quotidien ; ou bien si l’on préfère, rester sur le même nombre d’heures travaillées par jour ce qui consiste alors à réduire le volume horaire hebdomadaire. Côté employeur, c’est clair qu’a priori c’est ce pour quoi on pourrait davantage pencher. En maintenant le nombre total d’heures travaillées, a priori, pas besoin d’envisager de recruter pour compenser la supposée baisse de productivité.

🤔 Vient ensuite la question qui fâche… ou pas… le salaire … on en fait quoi ? Si on a décidé de réduire le nombre d’heures travaillées par semaine, on le maintient ou on le diminue ? Euh… alors là, côté salariés, c’est clair que si beaucoup veulent diminuer le nombre de jours travaillés, pas sûre qu’ils acceptent tous de gagner moins.

Bon… on se calme !

👉 Regardons d’abord ce que nous permet le code du travail :

Suivant ce que les textes réglementaires applicables aux professions ou les conventions et accords collectifs prévoient (CT 3121-27), la durée légale hebdomadaire de 35 heures peut-être répartie sur 6 – 5,5 – 5 – 4,5 ou encore 4 jours. N’oublions pas non plus qu’un salarié de 18 ans et plus peut travailler 10 heures par jour maximum sauf dérogation. Donc en termes de nombres de jours, c’est ok ! Pas de souci pour opter pour une semaine de 4 jours : la loi ne nous en empêche pas à condition de respecter la durée maximale quotidienne de travail qui est de 10 heures (cadre général) pour un salarié majeur. SI on décide que la durée légale reste à 35 h par semaine, on peut donc envisager par exemple de travailler 4 jours pour une durée de 8 h 45. En revanche si on décide de travailler 7 h par jour (parce que c’est la durée quotidienne décidée dans l’entreprise) on optera pour une durée légale hebdomadaire de 28 h 00. Mais rassurez-vous entre 7 h par jour et 8 h 45 il y a plein de possibilités à discuter avec vos salariés. Tout est envisageable, ce qu’il faut… c’est agir de manière consensuelle et que chaque partie y trouve son compte.

👉 Et les heures sup dans tout ça ?

Rien de bien nouveau : on reste dans le même cadre de la durée maximale hebdomadaire de travail, à savoir 44 heures par semaine sur une durée de 12 semaines. Pour ce qui est du contingent annuel d’heures supplémentaires… il s’applique sur le nombre d’heures qui seront effectuées au-delà de la durée du temps de travail applicable.

👉 Et pour l’aménagement des horaires de travail… on fait comment ?

Un passage à la semaine de 4 jours nécessite un aménagement collectif de l’horaire de travail. Une fois le nouvel horaire fixé, l’employeur en informera les salariés, l’affichera et en adressera un double à l’inspection du travail. Lorsqu’un système d’horaire individualisé, comprenant des plages mobiles et des plages fixes, est en vigueur dans l’entreprise, il est possible qu’il faille le faire évoluer afin de le rendre compatible avec une organisation sur quatre jours. Cette modification suppose de respecter la procédure de la mise en place du système. 📃 A noter que l’aménagement qui modifie les conditions de travail nécessite la consultation du CSE et qu’en cas d’horaire individualisé l’employeur ne peut agir qu’avec l’avis conforme du CSE (autorisation de l’inspection du travail en l’absence celui-ci).Chaque entreprise étant spécifique, de par son fonctionnement , ses règles bien particulières, il convient au cas par cas d’analyser le contexte pour pouvoir concevoir une organisation du travail qui permette de travailler sur 4 jours

👉 Les plus values de la semaine de quatre jours

La semaine de quatre jours est une modalité d’organisation du travail qui poursuit plusieurs objectifs :

🎯 Améliorer la qualité de vie au travail : certains salariés sont demandeurs d’une semaine de travail sur quatre jours – moins de temps perdu et de frais engagés pour des trajets domicile lieu de travail, une journée dégagée pour se débarrasser des corvées et profiter de son week-end, etc. Cela peut également constituer un atout pour recruter.

🎯 S’inscrire dans une démarche RSE : le passage à la semaine de quatre jours peut répondre aux enjeux de la transition écologique par exemple en réduisant les coûts d’électricité de l’entreprise sous réserve que l’activité ne soit pas maintenue sur cinq ou six jours) et les déplacements des salariés.

L’intérêt pour l’employeur :

🚀 Développer la productivité : une semaine de travail plus courte peut augmenter la concentration et l’efficacité des salariés.

🚀 Attirer et/ou retenir les talents : offrir un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle peut être un atout et agir ainsi sur la marque employeur. D’ailleurs, au départ, les employeurs qui l’ont expérimenté l’ont fait pour des raisons d’attractivité et… double effet Kisscool, la plupart ont observé une augmentation de leur productivité.

L’intérêt pour les salariés :

👍 Accéder à une meilleure qualité de vie : une journée supplémentaire de congé peut améliorer le bien-être général des salariés.

👍 Réduire le niveau de stress : moins de jours de travail peut se traduire par une diminution de stress lié au travail ainsi qu’une baisse du niveau général de fatigue.

👉 Mais alors, quels points de vigilance ?

🚨 L’amélioration de l’équilibre de vie professionnelle et vie privée peut être plus modéré lorsque le passage à la semaine de quatre jours se fait sans réduction de temps de travail (journée de travail plus longues et/ou accompagné par la suppression des jours de télétravail par ailleurs).

Ce point est donc à prendre en compte lors de la réflexion menée pour mettre en place la nouvelle organisation du temps de travail.

🚨 De plus il est important de prendre en considération la question du maintien du lien social et des interactions entre les équipes telle que nous avons pu voir lors de l’expérimentation du télétravail. Passer sur une organisation du travail en 4 jours nécessite de réfléchir sur le choix des jours travaillés, éventuellement les jours en présentiel pour permettre l’organisation des réunions… Bref vous l’aurez compris… il convient de prendre le temps de réfléchir à toutes les modalités de travail de l’entreprise pour permettre à chacun de s’épanouir, rester performant, et participer aux évènements qui permettent de travailler en collectif.

🔚Pour conclure :

La semaine de quatre jours offre des avantages significatifs dès lors que sa mise en place est anticipée, minutieusement analysée et planifiée. Elle ne peut se faire sans l’impulsion de la direction et du service RH garant de sa mise en œuvre et du respect du cadre légal. La semaine de 4 jours relève de l’organisation du travail et mobilise l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Aussi, elle ne peut être réussie sans l’adhésion des salariés et de leurs représentants en se basant sur une démarche consensuelle et une relation gagnant-gagnant.

A l’heure où tout un chacun est en quête de sens au travail, elle peut être une belle opportunité de mobiliser ou re-mobiliser les salariés, d’attirer ces fameux talents si difficiles à conquérir et d’offrir un nouvel équilibre de vie.

Valérie ROBERT

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